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Réactives et professionnelles, les équipes des laboratoires TÉTRABIO ont à cœur de faire preuve de transparence et de disponibilité auprès de ses patients comme de ses confrères. C’est dans ce degré d’exigence, qu’ils vous invitent à découvrir toutes les actualités utiles à la biologie médicale. Articles, informations COVID-19, charte qualité…Nous vous renseignons et rassurons au mieux !

Qu’est ce qu’une  analyse de sang  » DE ROUTINE » 

Certains examens sanguins sont assez fréquents, quand d’autres sont prescrits en cas de problème spécifique. 

Les analyses sanguines peuvent en dire beaucoup sur vous. Si la fréquence à laquelle vous devez vous faire tester ainsi que le type d’examen que vous devez envisager dépend de votre état de santé et des maladies que vous êtes susceptible d’avoir, en faire le plus possible n’est pas forcément une bonne idée. Cela étant dit, certains tests sanguins, dits « de routine », sont importants, surtout passé un certain âge.

L’hémogramme pour compter et classer les composants du sang

Le premier test courant et utile à tout type de patient est ce qu’on appelle l’hémogramme. L’Institut national du cancer (InCa) le définit comme suit : “Examen qui, à la suite d’une prise de sang, vise à compter et classer différents composants du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes) afin de déterminer si leur nombre est suffisant ou excessif. On parle également de numération formule sanguine, abrégée en NFS ou NF.”

L’hémogramme est prescrit par les médecins aux patientes enceintes, dans le cadre d’un bilan post-opératoire ou pour suivre les effets d’un traitement. Le médecin peut également décider de le prescrire à son patient si celui-ci souffre potentiellement d’anémie, s’il suspecte une infection, s’il veut analyser ses apports nutritionnels ou si le patient a été exposé à des substances toxiques.

Un autre test sanguin fréquent est le bilan métabolique de base (BMB). Celui-ci “est composé de différents examens qui analysent huit substances différentes dans votre sang. Il fournit des informations importantes sur l’équilibre chimique et le métabolisme de l’organisme”, explique le manuel médical MSD. C’est un test de routine, qui peut également être réalisé aux urgences ou dans le cadre d’un suivi de maladie chronique

On prescrit un BMB “pour vérifier différentes fonctions et processus de l’organisme, notamment :

les fonctions rénales, hépatiques , thyroidiennes , l’équilibre des électrolytes , le niveau de sucre dans le sang , le bilan lipidique .

Le bilan lipidique pour les femmes dès 50 ans et les hommes dès 40 ans

On peut également citer, parmi les examens sanguins fréquemment pratiqués, le bilan lipidique. Celui-ci “permet de mesurer les lipides dans le sang et de rechercher les éventuelles anomalies lipidiques : le cholestérol : cholestérol total, LDL-cholestérol et HDL- cholestérol ; et les triglycérides”, explique l’Assurance maladie. Cet examen est recommandé en cas de risques cardiovasculaires, mais pas seulement : il est préconisé pour les femmes dès 50 ans et les hommes dès 40 ans, mais aussi pour les patientes souhaitant avoir une contraception hormonale.

En dehors de ces examens “de routine”, d’autres tests sanguins peuvent être utiles. C’est notamment le cas de la mesure de l’hémoglobine glyquée (Hb1Ac), qui peut servir à dépister le diabète. “L’hémoglobine glyquée est le reflet de la glycémie. Tandis que la  glycémie à jeun est un instantané de l’état glycémique, l’HbA1c permet, par un dosage sanguin, d’évaluer l’équilibre glycémique sur une plus longue période”, explique la Fédération française des diabétiques. “L’HbA1c a l’avantage d’être le meilleur paramètre de prédiction des complications du diabète ; sa mesure est relativement fiable et simple”, indique La Revue médicale suisse.

 

DIAGNOSTIC SANGUIN MALADIE D’ALZHEIMER 

Il existe des analyses sanguines qui visent à détecter des biomarqueurs associés à la maladie d’Alzheimer, bien que ces tests soient encore en développement et ne soient pas toujours utilisés dans la pratique clinique courante. Voici quelques points importants :

  1. Biomarqueurs sanguins prometteurs :

Protéine bêta-amyloïde (Aβ42 et Aβ40) : Les niveaux anormaux de ces protéines dans le sang peuvent refléter leur accumulation dans le cerveau, un signe clé de la maladie d’Alzheimer.

 Protéine tau phosphorylée (p-tau) : Des niveaux élevés de cette protéine dans le sang peuvent indiquer une neurodégénérescence liée à Alzheimer.

Neurofilament light chain (NfL) : Ce biomarqueur indique des lésions neuronales générales, souvent observées dans les maladies neurodégénératives.

  1. Tests sanguins récemment disponibles :

Certains tests comme le PrecivityAD (disponible aux États-Unis) analysent des biomarqueurs amyloïdes dans le sang pour évaluer le risque de la maladie. Ces tests sont surtout utilisés à des fins de recherche ou pour compléter un diagnostic clinique.

  1. Limitations actuelles :

Ces tests ne sont pas encore disponibles partout et ne remplacent pas les examens de référence, comme la ponction lombaire pour l’analyse du liquide céphalorachidien ou l’imagerie cérébrale (PET scan amyloïde).

Ils permettent de dépister un risque ou de confirmer une suspicion, mais ils ne suffisent pas toujours à diagnostiquer la maladie d’Alzheimer avec certitude.

  1. Avancées et avenir :

La recherche progresse rapidement, et ces tests pourraient devenir des outils courants dans les prochaines années. Ils présentent l’avantage d’être moins invasifs que les méthodes actuelles.

Si vous avez des inquiétudes ou des questions concernant la maladie d’Alzheimer, il est recommandé de consulter un neurologue ou un spécialiste en gériatrie.

 

VIRUS MPOX (variole du singe)

Le 14 aout dernier, l’organisation mondiale de la santé (OMC) a déclenché le plus haut niveau d’alerte concernant la variole du singe. Le virus mpox touche le Congo avec 548 morts en 2024. Cette maladie infectieuse vient d’apparaitre avec quelques cas dans quelques pays tels que Asie, le Pakistan et en Europe (suède).

Ce vendredi 16 aout, le le gouvernement français vient de placer notre système de santé en « etat de vigilance extrême »

C’est un virus a ADN double de brin de (200 kb) de la famille des Poxviridés . Il est apparenté au virus de la variole humain qui a été éradiqué grâce à la vaccination en 1977.

 Il existe 2 types de virus :

*Le clade 1 que l’on retrouve en Afrique centrale (Congo)

*Le clade 2 que le ‘on retrouve en Afrique de L’Ouest

Le variant le plus dangereux est le clade 1.

Il se transmet de l’animal (rongeurs) à l’homme par contact ou par des matériaux contaminés (surfaces / Lit).

La période d’incubation est de 12 jours environ. Elle se traduit par une grande fatigue, des courbatures et céphalées. La phase éruptive cutanée dure entre 2 et 4 semaines . Elle apparait sous forme de petites taches au niveau de la plantes des pieds et paumes des mains.

Le diagnostic moléculaire par Q-PCR permet d’identifier ce virus à quelques heures.

Un traitement symptomatique est l’utilisation de médicament antiviraux. La haute autorité de santé (HAS) a été saisi concernant la conduite à tenir pour la vaccination.

 

Questions COVID

Que veut dire variant ?

Le Coronavirus SARS-CoV2, comme tous les virus, se multiplie dans l’organisme hôte qu’il infecte. Cette multiplication s’accompagne de quelques « modifications » du génome, encore appelées mutations. La plupart des mutations sont silencieuses. Parfois, une mutation entraîne l’émergence d’une nouvelle souche du virus, légèrement différente, que l’on appelle un variant.

Il y a déjà eu plusieurs variants du SARS-CoV2, dont notamment le variant comportant la mutation D614G dans le gène Spike, mieux adapté à l’homme, et plus facilement transmissible dès février 2020 par rapport aux souches initiales de Wuhan.

De même, plus récemment, un nouveau variant dénommé « variant B 1.1.7 » apparu au Royaume-Uni en septembre dernier mais dont la description a augmenté en fréquence jusqu’à atteindre aujourd’hui une proportion importante des souches séquencées au Royaume-Uni.

Un autre variant, appelé « variant 501.V2 », est apparu parallèlement en Afrique du Sud, où il est désormais majoritaire, ce qui confirme sa probable transmissibilité augmentée.

Enfin, le 9 janvier 2021, le Japon a notifié à l’OMS un nouveau variant du « SARS CoV-2 » intitulé « B.1.1.28 », qui a été détecté chez quatre voyageurs arrivés de l’État brésilien de l’Amazonas. 

Quelle est la caractéristique de ces variants ?

Ces variants semblent plus contagieux que la souche initiale. Les mutations touchent principalement la protéine responsable de l’accrochage du virus aux voies respiratoires. On a ainsi observé une plus forte transmissibilité de ces variants.

Quelle conséquence pour l’épidémie ?

En raison de sa contagiosité accrue, le variant VUI-202012/01 détecté au Royaume Uni a provoqué un vent de panique en Europe, se traduisant par des mesures de fermeture aux frontières.

La maladie occasionnée par le variant est-elle plus grave ?

Les patients atteints du variant ne font pas de Covid plus grave qu’avec la souche originelle, mais le malade est beaucoup plus contagieux. Les signes cliniques observés sont exactement les mêmes (fièvre, toux, perte du gout et de l’odorat, difficultés respiratoires, etc…). Cependant, en raison d’une transmissibilité accrue il est probable que statistiquement, le nombre de cas de COVID augmente et donc en proportion, le nombre de cas hospitalisés et de décès pourrait également augmenter aussi.

Comment suspecter un Covid variant ?

Toute personne avec test PCR ou antigénique positif et Un voyage au Royaume Uni dans les 14 jours précédant l’apparition des symptômes ou la date du test OU un contact à risque dans les 14 jours avec un cas probable ou confirmé avec le nouveau variant.

Quelle conséquence pour la vaccination ?

La communauté scientifique s’attend à une efficacité largement conservée pour les vaccins. Toutefois, les fabricants américains assurent être en mesure d’adapter la formulation du vaccin, si le degré de protection vaccinale de la souche mutée s’avérait insuffisante.

Quelle conséquence pour les tests ?

Les tests PCR effectués dans les laboratoires d’analyses médicales TETRABIO ne sont pas affectés par les variants, qui sont détectés tout autant que le virus originel.

En conclusion

Le variant entraîne une plus grande transmissibilité de la Covid, mais les tests effectués chez Cerballiance détectent toutes les formes du Sars-Cov2. Par ailleurs, grâce au laboratoire spécialisé Cerba, nous sommes en mesure d’identifier, si nécessaire, la présence ou non de la forme variante dans un prélèvement grâce à la maîtrise des techniques complexes de séquençage du génome complet du virus.